200 milles marins – environ 370 kilomètres – c’est la distance maximale qui définit les Zones Économiques Exclusives (ZEE) selon le droit international, codifié par la Convention des Nations unies sur le droit de la mer (CNUDM). À l’intérieur de cette limite, chaque État côtier exerce des droits souverains pour explorer, exploiter, conserver et gérer les ressources naturelles, aussi bien dans la colonne d’eau qu’au fond des mers.
Derrière ce chiffre : un enjeu colossal. La ZEE offre aux États un accès exclusif à des richesses marines stratégiques : poissons, hydrocarbures, minerais des grands fonds… autant de ressources vitales à l’heure où les terres émergées peuvent montrer leurs limites.
Pourquoi en parler en 2025 ?
Parce que la France a proclamé 2025 « Année de la Mer » à l’occasion de la troisième Conférence des Nations Unies sur l’Océan (UNOC-3) organisée à Nice. Cette année charnière représente une opportunité unique pour repenser nos liens avec l’océan. Protection de la biodiversité marine, lutte contre la pollution plastique, développement de l’économie bleue : autant de sujets critiques inscrits à l’agenda, où la maîtrise et la gestion des ZEE joueront un rôle décisif.