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Alors que l’intelligence artificielle ne cesse de transformer notre monde, son encadrement réglementaire suscite un débat croissant des deux côtés de l’Atlantique. Les États-Unis ont adopté un cadre juridique plus libéral et non contraignant, favorisant davantage l’innovation et la concurrence, tout en stimulant la croissance technologique. Cette approche a permis aux grandes entreprises américaines, à l’instar d’Open AI ou de Google, de déployer des systèmes d’intelligence artificielle avancés et d’innover sans se heurter à des obstacles réglementaires majeurs.

En revanche, l’Union européenne a opté pour une approche plus stricte axée sur la réglementation et la responsabilité, cherchant à garantir la protection des droits individuels et la transparence des algorithmes. En complément de l’application de règlementations transversales telles que le règlement général sur la protection des données, le règlement sur l’intelligence artificielle classifie les systèmes d’intelligence artificielle en fonction de leur niveau de risque et impose en conséquence des obligations de conformité spécifiques aux développeurs, déployeurs ou encore aux utilisateurs de systèmes d’intelligence artificielle.

 Bien que l’essor de l’intelligence artificielle suscite des craintes importantes d’un point de vue éthique, économique, social ou encore géopolitique, et malgré leurs divergences, les deux continents se rejoignent sur un point crucial : la nécessité d’adopter des stratégies de durabilité éthiques et responsables. Ces mesures sont non seulement essentielles pour préserver la confiance du public à long terme, mais également pour assurer que l’innovation technologique se fasse dans le respect des valeurs sociétales et des normes éthiques universelles.

En intégrant ces principes dans leurs politiques, les États-Unis et l’Union européenne peuvent non seulement influencer positivement le développement mondial de l’intelligence artificielle, mais aussi construire un cadre réglementaire international qui favorise un futur numérique équitable et durable pour tous. Par exemple, les entreprises américaines ont volontairement mis en place des comités éthiques de gouvernance pour évaluer l’impact des projets d’intelligence artificielle tandis que l’Union européenne impose aux développeurs des audits afin d’éviter les biais discriminatoires.

Pour approfondir ces enjeux cruciaux, nous avons le plaisir de vous convier à notre prochain webinar intitulé « Naviguer dans l’avenir de l’IA : une discussion comparative sur la loi européenne sur l’IA et la législation américaine sur l’IA » qui se tiendra le 26 septembre 2024, de 17h00 à 18h00 (CEST).

Interviendront pour échanger sur les différentes approches réglementaires et les enjeux de durabilité de l’IA :

  • Matt Kohel, avocat associé – propriété intellectuelle – protection des données – droit commercial
  • Anne-Marie Pecoraro, avocate associée – spécialisée en propriété intellectuelle – droit des médias et du numérique
  • Yacine Ait Kaci, Directeur artistique et stratégique du Groupe ELYX

Pour vous inscrire, rendez-vous ici.

  • publié le 20 août 2024